Pour son rendez-vous printanier l’AAS a proposé les visites du musée de la faïencerie et de l’usine Smart à Sarreguemines dont le nom en allemand « Saargemünd » signifie confluence en l’occurrence des rivières Sarre et Blies.
L’ancienne faïencerie implantée sur la frontière séparée par la Blies employait depuis 1860 plus de 3000 ouvriers la plaçant comme une des plus grandes faïenceries d’Europe. L’ancien bâtiment emblématique du moulin de la Blies a été transformé en musée dans les années 1990 après la cessation d’activité de la faïencerie.
On y apprend la préparation des pâtes à faïence au RC et au 1er étage avec les nombreux broyeurs, délayeurs, malaxeurs, fours à cuisson du « biscuit » à 1000° sans émaillage ou glaçure.
Au 2ème étage sont retracées les différentes techniques de décoration à la main ou par impression mécanique ainsi qu’un atelier de création et un laboratoire. La promenade dans le jardin des faïenciers nous permet de découvrir les nombreuses plantes et fleurs ayant servies de modèles aux décors.
Une visite très enrichissante dont on n’imagine pas le nombre d’opérations pour la création de ces objets d’art.
Une visite très enrichissante dont on n’imagine pas le nombre d’opérations pour la création de ces objets d’art.
On retrouve sur une photo du XIX éme siècle le bâtiment central conservé, appelé « Moulin de la Blies » qui servait pour la force motrice de l’usine. L’usine s’étendait de l’autre côté de la frontière après l’annexion de la Lorraine en 1871.
Le groupe séparé en 2 pour un meilleur confort de visite se retrouve à midi à l’hôtel restaurant St Hubert pour partager un très bon repas.
Ensuite nous visitons l’immense site Smartville à Hambach appartenant à Daimler regroupant tous les acteurs pour la fabrication de la Smart thermique qui va être délocalisée en Chine, le site s’orientant vers lʼélectromobilité intelligente EQ.
Depuis 1997 les premières voitures sortent des lignes d’assemblages avec plus de 2000 employés, parmi les usines automobiles les plus modernes elle compte aujourd’hui 800 salariés avec les sous-traitants.
Il faut savoir qu’au départ cette voiture est née de l’imagination de Nicolas Hayek PDG du groupe horloger Suisse Swatch qui souhaitait appliquer à l’automobile le même principe qui a fait le succès de ses montres. Le sigle SMART tient de Swatch-Mercedes-Art’Car suite au partenariat avec Mercedes en 1994.
Daimler a indiqué que la mort programmée de la Fortwo n’entraînerait aucun licenciement sur Smartville. Un chantier titanesque est d’ailleurs en cours puisque 70 000 m² de nouveaux bâtiments doivent sortir de terre pour la création d’une nouvelle ligne de production de la Smart EQ Fortwo.
Un nouveau modèle silencieux parfaitement adapté à la circulation en ville.
Un nouveau modèle silencieux parfaitement adapté à la circulation en ville.
Cette très belle journée ensoleillée a ravi tout le groupe.
AAS/db/Sarreguemines 19