Collection "Sel de Varangéville" (clic)

DÉCOUVRIR LA MINE DE SEL et son musée A VARANGÉVILLE : LORRAINE- RÉGION GRAND-EST.

 Visite guidée à pied d'environ 3 heures dans la dernière mine de France en activité à 160 mètres sous terre (possibilité de restauration dans "la galerie du mineur" )                                                   "clic" sur l'image pour plus d'informations pratiques.


Les grandes catastrophes minières

L’exploitation minière a, sans nul doute, été une des industries les plus mortifères, et durant des siècles, les catastrophes qui en ont découlés, ont profondément marqué les populations.
Que la catastrophe minière soit grande ou petite, chacune a entraîné la mort et la destruction et a provoqué un bouleversement émotionnel, social et des difficultés économiques pour les familles des victimes ainsi que pour la collectivité.
Chaque catastrophe laisse des stigmates dans les mémoires.

Coup de grisou
Le coup de grisou est une explosion accidentelle de gaz dans une mine, liée à son exploitation.
Il s'agit d'un accident souvent mortel, et très redouté des mineurs ; il est en général aggravé par un effondrement des galeries, et parfois par un coup de poussière, si bien qu'il est souvent difficile de savoir après-coup si c'est le gaz ou la poussière qui a provoqué la catastrophe.
Le poussier est un ensemble de fines particules de poussières de carbone hautement inflammables présent durant l'exploitation des mines de charbon.
 En suspension dans l'air, le poussier est à l'origine d'explosions meurtrières ; on parle aussi de coup de poussière.
C'est la cause généralement admise de la catastrophe de Courrières en 1906, la plus importante en Europe, ayant fait officiellement 1 099 victimes, à partir de cette époque, les lampes à feu nu seront bannies.

Catastrophes dans les mines du Nord-Pas-de-Calais

Catastrophes dans les mines de Lorraine

Catastrophes dans les mines du Centre et Midi

Catastrophes minières dans le Monde


 Le 10 mars 1906 se produit dans l’un des puits de la Compagnie des mines de Courrières une violente explosion, déclenchant un « coup de poussières » qui se propage en quelques secondes à travers cent dix kilomètres de galeries
.
La plupart des ouvriers sont immédiatement brûlés ou asphyxiés par les nuées toxiques qui succèdent à la flamme : 1 699 mineurs venaient de descendre au fond, moins de 600 remontèrent à la surface.

Après avoir erré vingt jours à travers les galeries éboulées, treize mineurs surgissent à l’air libre.
Quatre jours plus tard apparaît un quatorzième rescapé.
 - © Selva/Leemage

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