Collection "Sel de Varangéville" (clic)

DÉCOUVRIR LA MINE DE SEL et son musée A VARANGÉVILLE : LORRAINE- RÉGION GRAND-EST.

 Visite guidée à pied d'environ 3 heures dans la dernière mine de France en activité à 160 mètres sous terre (possibilité de restauration dans "la galerie du mineur" )                                                   "clic" sur l'image pour plus d'informations pratiques.


Les rejets salins de l'industrie du sel

La production de carbonate de sodium génère des rejets salins. De tous temps, ceux-ci ont été décanté dans des bassins appelés "digues" ou bassins de décantation.

Un plan important de régulation des rejets du liquide clarifié à la rivière a été engagé, en plusieurs étapes, depuis une vingtaine d'années :

Construction de bassins de modulation permettant de stocker les solutions claires salines pendant les périodes d'étiage et de réguler les débits en fonction de l'hydraulicité de la Meurthe,

En 1984 création d'un GIE MARISOLOR (Groupement d'Intérêt Economique pour la Modulation Automatique des Rejets Industriels des SOudières de LORraine )

Commun aux 2 soudières "SOLVAY et NOVACARB" pour contrôler et réguler finement la concentration des chlorures en aval de METZ. Ce GIE a mis en place plusieurs installations de mesures des débits des rivières dont les données sont exploitées en temps réel par télétransmission sur des centraux informatisés.



On contrôle les débits d'eau de la Moselle ST1,ceux de la Meurthe ST2, puis après confluence ST3.
On mesure la salinité de l'eau :Stations en jaune ST4-5-6-7-8.
On mesure la quantité de rejets évacuée en "digues" ST9-ST10.


On supervise et on traite toutes ces données dans les 2 soudières.


Les soudières sont tenues de ne pas ajouter plus de 400mg/l de chlorure à la concentration naturelle de la Moselle (Convention internationnale de Bonn)
Par comparaison la mer est salée à 30g/l , 60 fois plus que la Moselle.
Des laboratoires agréés et indépendants veillent aussi au respect de cette convention.

Bassins de décantation en exploitation

Un bel exemple de réhabilitation des anciennes exploitations

Les digues de la Crayère et de la Saline sont, sur le site des soudières SOLVAY, les plus anciens  bassins de décantation de taille industrielle, ayant cessé de fonctionner au début des années 1950. Abandonnées volontairement, elles constituent une référence pour les mécanismes de reconquête des sols.
C'est aussi un bel exemple de valorisation on aperçoit sur la digue saline les installations du Tennis Club de Dombasle.


La nature a repris ses droits sur la "digue"
A gauche coule la Meurthe (en 1960, entre l'ilôt et le bord, une piscine y faisait la joie des baigneurs)
Source db  Solvay Mag