Les membres de l’Association Mémoire se sont retrouvés sur le site du Haras de
Rosières-aux-Salines accueilli par Gérard de l'Association Ros'Hier et guide prévu pour nous parler de
l’histoire des anciennes salines ducales établies jusqu’en 1760 puis dun haras national jusqu'aujourd'hui.
Ces terres
sur lesquelles se trouvaient les sources salées à l'origine des Salines appartenaient
aux seigneurs locaux. Les Ducs de Lorraine Ferry III puis IV convoitaient ce lieu de salines et leur politique fut d’en assurer le contrôle depuis 1290 par des achats ou des échanges successifs durant près de 60 ans.
Après cet historique, notre guide nous entraîne dans l’enceinte de l’ancien domaine formant un triangle de 12 hectares qui s'étend depuis le bras d’eau qui passe sous le grand pont et la Meurthe, en arrière du domaine en direction de l'Est. La porte érigée en 1550 par Christine du Danmark qui subsiste dans l'enceinte des Haras marque la limite sud vers les anciens magasin à bois.
La saumure
relevée du puits principal salé dont l’emplacement est marqué par un bassin au
milieu de la cour était amenée dans un baissoir en bois (document H.Schickhardt) puis dans de grands chaudrons en fer. La saline de Rosières en comptait 9, la cuite sous ces chaudrons durait de 3 à 7 jours, et il fallait brûler
environ 22 stères de bois pour récolter 2 kilos de sel à partir de 100 litres d’eau
salée.
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On peut voir les différents uniformes des employés du haras en vigueur au XIXème et XXème
siècles. La salle de monte réputée autrefois pour la reproduction avec un laboratoire très moderne sert aujourd’hui de
salle d’exposition aux fiacres, calèches, cabriolets ayant servis au haras ainsi qu'un chariot école pour la formation des équipages.
Pour se
réchauffer un peu de cette journée glaciale, notre guide nous emmène dans la
salle de cours joliment décorée de selleries et de fabrications en cuir destinées à l'arnachement des chevaux en nous expliquant
l’historique du haras.
Pour terminer, le Beffroi monument emblématique de Rosières, ancienne tour fortifiée, appelée « Ban-Ban » utilisé comme corps de garde et d'armurerie pour les soldats chargés du maintien de l'ordre et de la défense du bourg. Au premier étagede solides verrous condamnent la porte d'un cachot.
Il est question dans les projets de l’Association Ros’Hier
de remettre en service les cloches de l'édifice marquant la rotation des aiguilles de l’horloge. Une légende raconte que, si vous
passez sous la porte lorsque sonnent les douze coups de minuit ou de midi, vous
attraperez « la grosse gorge ».
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Délivrance pour le charroi du sel gabellé
AssMemVar/db/2025









