Livre "LE SEL ENTRE MEURTHE ET SÂNON" (clic)

DÉCOUVRIR LA MINE DE SEL et son musée A VARANGÉVILLE : LORRAINE- RÉGION GRAND-EST.

 Visite guidée à pied d'environ 3 heures dans la dernière mine de France en activité à 160 mètres sous terre (possibilité de restauration dans "la galerie du mineur" )                                                   "clic" sur l'image pour plus d'informations pratiques.


Visite AMV 27 novembre 2025

Les membres de l’Association Mémoire se sont retrouvés sur le site du Haras de Rosières-aux-Salines accueilli par Gérard de l'Association   Ros'Hier et guide prévu pour nous parler de l’histoire des anciennes salines ducales établies jusqu’en 1760 puis dun haras national jusqu'aujourd'hui.

Ces terres sur lesquelles se trouvaient les sources salées à l'origine des Salines appartenaient aux seigneurs locaux. Les Ducs de Lorraine Ferry III puis IV convoitaient ce lieu de salines et leur politique fut d’en assurer le contrôle depuis 1290 par des achats ou des échanges successifs durant près de 60 ans.

Après cet historique, notre guide nous entraîne dans l’enceinte de l’ancien domaine formant un triangle de 12 hectares qui s'étend depuis le bras d’eau qui passe sous le grand pont et la Meurthe, en arrière du domaine en direction de l'Est. La porte érigée en 1550 par Christine du Danmark qui subsiste dans l'enceinte des Haras marque la limite sud vers les anciens magasin à bois.

La saumure relevée du puits principal salé dont l’emplacement est marqué par un bassin au
milieu de la cour était amenée dans un baissoir en bois (document H.Schickhardt) puis dans de  grands chaudrons en fer. La saline de Rosières en comptait 9, la cuite sous ces chaudrons  durait de 3 à 7 jours, et il fallait brûler environ 22 stères de bois pour récolter 2 kilos de sel à partir de 100 litres d’eau salée.

Un petit musée de « Sel à Selle » nous fait découvrir les maquettes de la saline au XVIIIème   siècle. Le puits salé avec sa machinerie surnommée « Pater Noster » eu raison du système de relevage d’eau formant un chapelet. La reproduction d’un bâtiment de poêle conduite par 5 saulniers (maître, socqueur, salineur, valet, rouleur) qui leur servait également de logement lors des abattues (période de 18 cuites) ainsi que l’ouvrage en bois dit de graduation construit sur plus d’un kilomètre permettant d'augmenter la concentration de la saumure au fil du soleil et du vent à partir de fagots disposés dans sa structure. 


Dans l’autre partie réservé aux chevaux un box n'étant plus aux normes actuelles nous présente le squelette d’un percheron qui était la race  prépondérante du haras.

On peut voir les différents uniformes des employés du haras en vigueur au XIXème et XXème siècles. La salle de monte réputée autrefois pour la reproduction avec un laboratoire très moderne sert aujourd’hui de salle d’exposition aux fiacres, calèches, cabriolets ayant servis au haras ainsi qu'un chariot école pour la formation des équipages.


Pour se réchauffer un peu de cette journée glaciale, notre guide nous emmène dans la salle de cours joliment décorée de selleries et de fabrications en cuir  destinées à l'arnachement des chevaux en nous expliquant l’historique du haras.

La visite a continué  en se promenant dans les rues anciennes de Rosières où l’on découvre la présence de fenêtres gothiques, de façades Renaissance et traditionnelles du XVIIIème siècle restées inchangées. L’ancienne demeure du prévôt, les entrées du couvent des cordeliers, on compte également quelques traces plus anciennes de fenêtres à 3 lobes du XVème siècle sur certaines demeures et même des soubassements de remparts encore visibles de l'ancien château fort du XIIème siècle.

Pour terminer, le Beffroi monument emblématique de Rosières, ancienne  tour fortifiée, appelée « Ban-Ban » utilisé comme corps de garde et d'armurerie pour les soldats chargés du maintien de l'ordre et de la défense du bourg. Au premier étagede solides verrous condamnent la porte d'un cachot.

Il est question dans les projets de l’Association Ros’Hier de remettre en service les cloches de l'édifice marquant la rotation des aiguilles de  l’horloge. Une légende raconte que, si vous passez sous la porte lorsque sonnent les douze coups de minuit ou de midi, vous attraperez « la grosse gorge ».

Avoir aussi en cliquant sur ces liens!

La saline ducale de Rozières 

Délivrance pour le charroi du sel gabellé

Bâtiment de graduation 

AssMemVar/db/2025