Appel à souscription Livre 2024 "le sel entre Meurthe et Sânon" (clic)

DÉCOUVRIR LA MINE DE SEL et son musée A VARANGÉVILLE : LORRAINE- RÉGION GRAND-EST.

 Visite guidée à pied d'environ 3 heures dans la dernière mine de France en activité à 160 mètres sous terre (possibilité de restauration dans "la galerie du mineur" )                                                   "clic" sur l'image pour plus d'informations pratiques.


Le Salin de Torrevieja

Au début du XVII ème siècle, il n'y avait qu'une tour de guet, la Torre Vieja (vieille tour) entourée d'un petit port de pêche, avant d'être transformée dans les années 1980 en importante station balnéaire de plus de 100 000 habitants, une population décuplée en été.

Le sel a marqué l’ histoire du site depuis 1560 et détermine la réalité actuelle de Torrevieja située entre la mer Méditerranée et deux grands lacs salés.

Depuis 1564, on exploite le sel pour sa commercialisation par autorisation du Roi Philippe II d'Espagne.
En 1923, une société familiale « Union Salineras » d’Espagne obtient l'exploitation, modernise la saline en 1950 et s'associe avec le groupe Solvay en 1963 représentant un marché équivalent en volume au marché français.

La Cie des Salins du Midi et de l'Est rachète « UnionSal » en 1996 pour renforcer son activité sel de mer entamant une nouvelle page de l'histoire USE. 

Cette saline alliant une technique unique au monde avec du sel de mer et du sel de terre, exploite toute l’année par géolocalisation satellitaire la récolte de sel dans un lagon de 1400 hectares sur un mètre de profondeur.

En effet le lagon de Torrevieja relié par un pli anticlinal à la lagune de la Mata reçoit la saumure saturée . Cette lagune d’une superficie de 600 ha reçoit elle même la saumure concentrée par évaporation solaire de l'eau de mer qui transite par 2 canaux. 


Le parc naturel et ses lagons représentent au total 3750 ha de superficie


Pour augmenter la capacité de production, un saumoduc créé en 1973 en partenariat avec l’État espagnol parcourt 54 km et déverse une saumure saturée à 300g/l en provenance de la mine diapir de Pinoso  à l’ouest d’Alicante, transformée en sondage.

Sur le lagon un récolteur à chenilles récupère la couche de sel cristallisé dans des barges tractées en convoi à raison de 130 tonnes par voyage, elles sont ensuite déversées sur des transporteurs à bandes roulantes vers le rivage.

Ce processus unique d’extraction du sel de la lagune permet une capacité de production de 3000 t/jour. 

Le sel est ensuite lavé puis élevé en camelles et vendu pour la viabilité hivernale à raison de 450 0000 t. 

Après reprise, un convoyeur permet de charger directement les bateaux de sel au port de Torrevieja situé à 2 km. 

Une autre part est essorée, séchée puis stockée en silos pour être ensachée à la demande de l’industrie agro-alimentaire.


Remorqueur et son convoi de barges prêtes au déchargement

Musée du sel et de la mer

En 1996, 200 employés étaient nécessaires pour la production et le conditionnement des sels, aujourd’hui avec l’optimisation du site de production, 87 sauniers se relayent en équipes pour produire en moyenne 600 000 t de sel par an. 

Déclaré Parc Naturel depuis 1972, les lagunes d'eau salée de Torrevieja de couleur rose et de La Mata de couleur verte sont d'un grand intérêt, en tant qu'habitat d'oiseaux migrateurs ou nidifiants. Elles sont protégées internationalement par des conventions relatives aux zones humides ( Ramsar, SPA, LIC, Natura 2000). 


Goélands d'Audoin

Le Projet LIFE Nature « Circuit de décantation et de restauration écologique dans le Parc Naturel Lagunas de La Mata y Torrevieja » est actuellement mis en oeuvre sur la saline de Torrevieja dans le but de conserver le Goéland d’Audouin, espèce protégée par la directive oiseaux de 1989. 

Cet oiseau a fait son apparition sur le salin en 2005, sa population prolifère chaque année occasionnant cependant par leur fiente des pollutions du sel. 

Pour éviter ce problème et en accord avec le parc naturel, un fauconnier est chargé d’éloigner les oiseaux vers d’autres zones du salin plus favorables à leur accueil.

source db : doc Salins Mag