Les anciens des Salins se sont retrouvés au pôle hippique de Rosières pour revisiter le passé de la saline royale.
Après l’historique de cet ancien village fortifié aussi important que Nancy au Moyen-Âge, notre guide Henri Vasse passionné d’histoire locale, a expliqué qu’un commerce de sel existait depuis le XIéme siècle. Les 6 sources salées ont d’abord appartenu à la Famille de Lenoncourt et à l’Église, puis les salines ont été gagées au profit du duché de Lorraine au XIVéme siècle, les ventes du sel représentant 1/3 des revenus du duché lorrain.
Après l’historique de cet ancien village fortifié aussi important que Nancy au Moyen-Âge, notre guide Henri Vasse passionné d’histoire locale, a expliqué qu’un commerce de sel existait depuis le XIéme siècle. Les 6 sources salées ont d’abord appartenu à la Famille de Lenoncourt et à l’Église, puis les salines ont été gagées au profit du duché de Lorraine au XIVéme siècle, les ventes du sel représentant 1/3 des revenus du duché lorrain.
Un bassin au centre de la cour symbolise l’emplacement de l’ancien puits salé servant à former le sel de poêles jusqu’en 1760 date à laquelle ce lieu de production a fermé sur ordre du Duc Stanislas pour laisser place à un Haras royal.
Horloge cloche du Roi et bassin rappelant l'emplacement du puits salé. |
De ces nombreux siècles d’histoire, les traces de la saline sont presque totalement disparues, il reste cependant une magnifique porte monumentale construite en 1550, séparant aujourd’hui le manège de la cour d’honneur.
Rosières, ne manquant pas d’édifices remarquables, le groupe a continué son chemin entre les anciennes fortifications pour découvrir l’histoire de la demeure renaissance, de la maison des confréries, du relais de poste, du couvent, de l’église des Franciscains et de l’emblématique « Ban Ban » à la fois tour de guet, horloge et prison.
Le groupe devant la monumentale porte des anciennes salines. |
Le groupe ravi de cette leçon d’histoire ne soupçonnait pas le riche passé historique de la commune dont certains locaux n’avaient jamais eu l’occasion de monter dans le beffroi.